Phase I – Étude de la végétation du gymnase de Burier
Cette étude de la végétation est la première étape du projet Buridiversité qui vise à ce que les
élèves prennent conscience de la biodiversité et de l’intérêt de la développer et qu’ils puissent
agir en sa faveur en laissant une trace positive de leur passage.
Mais avant d’agir, il s’agit de faire un bilan de son état. Deux classes de deuxième année option
biologie-chimie s’y sont attelées en évaluant la qualité de la végétation sur le site de leur gymnase.
Élèves cartographiant la végétation du gymnase de Burier, automne 2022 et printemps 2023 La Tour-de-Peilz
RÉLFLEXIONS SUR LES LIENS ENTRE ESPÈCES
• La flore et la faune ne peuvent pas exister l’un sans l’autre
• En abattant un arbre indigène, on fait disparaître la population qu’il abrite. Exemple : 2 300 espèces, c’est la diversité minimale d’oiseaux, mammifères, invertébrés, mousses, lichens et champignons qui peuvent vivre sur les chênes pédonculés et sessiles en Angleterre (c’est 7 fois plus que sur le frêne).
• Pour avoir plus de fleurs, il faut faucher une fois par année pas plus. Alors, plus de fleurs, plus de pollinisation et plus d’abeilles.
• Le lierre grimpant n’est pas envahissant pour l’arbre mais bénéfique (ombrage pour le tronc)
RELFLEXIONS SUR LES ESPECES AUTOCHTONES ET LES ESPECES EXOTIQUES
• Les espèces exotiques diminuent la diversité car il y a peu d’espèces liées à elles (insectes, etc).
• Entre les espèces exotiques poussent des espèces autochtones. En les favorisant, on augmente intelligemment la biodiversité.
• Les bambous sont invasifs et à bannir pour cette raison : les bambous empêchent toutes les autres espèces de pousser, il n’y a pas de panda chez nous pour le contenir
• Les alentours du « ruisseau de l’Enogone » est un exemple d’aménagement riche en biodiversité (flore et faune indigènes), et potentiellement très résilient
• Le pin noir d’Autriche peut être considéré comme autochtone (relativité d’autochtones)